Pourquoi rester à l’abri bien au sec ce dimanche 24 Mars alors qu’il y avait le trail de Tullins ?
Cette question cinq de mes collègues
et moi-même allons tacher d’y répondre sans faire peur à vos projets pour
l’édition 2014.
Olive, Steph et Romain sont déjà là pour nous encourager,
merci les gars, ils prendront le départ du 15kms dans une heure.
Les objectifs du jour sont simples, c’est à fond pour Pat
pour faire mieux que l’année dernière, pour @rno ce sera plus prudent car
l’édition 2012n’avait duré que 5 minutes, éclatement d’un pneu dans la descente
et avec le dernier heureux événement le bougre n’a pas bu que de l’eauet les
nuits sont difficiles. J’ai donc décidé d’en faire de même pour ne pas exploser
dans les premières bosses, on verra plus tard.
Très vite le Pat est hors de portée, je prends un peu
d’avance sur les parties roulantes et @rno me reprend dans les bosses.
Nous menons bon train jusqu’au premier ravito sans un mot
juste quelques messages d’encouragement.
@rno me remet le coupe-vent dans le sac, plus de pluie mais
au sol c’est méga gadoue, il faut sortir des chemins forestiers pour ne pas
s’enfoncer dans 10 cm de boue. Les appuis sont délicats dans les descentes et
très glissants dans l’pentu.
Au 15 kms plus de coach derrière moi, je connais le relief,
je devrais le voir quand je serai dans la bosse.
En effet en contre bas il est là, pas de réponse à mes
signes du bras j’espère que ça va.
J’aperçois de l’autre côté d’une petite vallée le second ravito, le Pat doit déjà être
là-bas quelle chance.
Je suis au R2 20kms plus d’eau dans la poche, il reste 15
kms et encore un ravito je décide de ne remplir que mon bidon, je prends 1
minute, l’état du terraincommence à laisser des traces sur mon état de
fraicheur c’est pénible de devoir sans cesse éviter les grosses flaques, 2 pas
en avant et 1 en arrière dans la pente, dur.
Toujours pas d’@rno en vue je reprends ma route avec 3
coureurs mais j’essaye quand même de l’appeler, pas de réponse, dans le dur le
coach.
De la boue de la boue toujours de la boue c’est terrible je
vois de belles gamelles, un coureur me demande de l’aider pour une crampe etje
lui laisse un gel. Comme dirait le Pat ‘’ tu as fait ton St Bernard c’est la
compète merde’’ oui je sais mais c’est
avant tout l’esprit du trail et
d’un NO
LOPETTE TEAM non ?
Du coup au R3 je prends soins de moi et je me laisse tenter
par une petite soupe bien chaude, la fatigue me donne quelques frissons.
Dans ma tête j’entends une petite voix d’un coach qui me dit
‘’une soupe et pourquoi pas l’apéro temps que tu y es Pffffff’’.
Il reste 6 kms et j’ai les hanches qui commencent à coincer
et les 3 bosses qui suivent ne sont pas les plus simples pour le finish .
Je pense encore à ce
moment-là mettre un peu moins de temps que l’année passée mais le passage du
col avant la corde se fait un peu dans le dur.
Il se marre quand je lui dis que je suis au taquet, le team
est là, ML Tom Steph Romain Olive Pat et
ses parents, ils sont restés jusqu’au bout.
Le Pat est douché et
changé j’ai dû prendre cher.
Je passe la ligne en 56ème position en 4h24 Ouf !
Le trail des collines n’a pas failli à sa réputation, merci
à l’organisation et tous ses bénévoles.
Une bonne bière et un petit casse-croute pour échanger nos
impressions mais une seule chose en tête.
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