lundi 11 mai 2009

Commentaires et analyses techniques, die col du rousset 2009

La 30ème édition de la course, première pour le Team, mais 5 ème pour notre stakhanoviste des efforts extrêmes: leBab.
L'arrivée s'est faite, pour Pat et jéjé, par la route qui descend du col, la vue de certaines parties du parcours qui coupent cette départementale confirme l'idée qu'ils se sont fait du chalenge, ça va grimper, c'est peu de le dire...
Même si le record de 400 participants n'est pas atteint cette année, les quelques minutes d'échauffement et d'attente avant le départ, permettent de constater que dans les 260 participants il y a peu de "team familial", et peu de novices, au contraire, certains on l'air bien "affutés"...

Le parcours : (cliquez pour agrandir)




Départ agréable dans la ville de Die, du monde aux fenêtres et dans les rues, c'est sympa même si pour trouver son rythme, tous ces virolons sont un peu déroutants.
Un km de passé dans les ruelles, plus que 17 (total de 18 km d'après Garmin),
à la sortie de la ville une première petite grimpette écrase les distances, ce qui permet, d'un seul coup d'œil de voir tous ceux qui sont devant, plus ou moins impressionnant selon votre position.
Le casse-pattes passé, on se retrouve dans une piste large et bien droite, premier ravito, .... c'est parti, on peu enfin trouver un rythme.






Entre le 3ème et le 4 ème km on arrive dans une petite vallée, le chemin se rétréci, quelques bosses apparaissent ainsi que des cailloux plus agressifs, on longe une rivière, traverse un pont, c'est très joli quelques spectateurs nous encouragent. A la sortie du pont, au km 5 on rejoint une route pendant 1 bon km jusqu'à la sortie de Romeyer au lieu dit les Vignons. On attaque le 6 ème km. pour l'instant peu de dénivelé, on est passé de 400 à 520 mètres d'altitude. L'alternance pistes, chemins, routes est appréciable.
KM 7.5, enfin de la montée plus consistante, à la sortie des Planeaux, au deuxième ravito, on grimpe un chemin large, deux épingles, puis une longue ligne droite, exposée plein sud, ça chauffe, ou y constate déjà qu'on ne va pas pouvoir remonter sur beaucoup de concurrents, les places ont commencé à se figer..... sur 1 km de montée, à peine 2 ou 3 dizaines de mètres de gagnés (ou perdus.....).
Passer le col on redescend sur Chamaloc, belle descente, on va voir ce qu'on va voir, la poussière va s'en souvenir, les Nikes vont fumer........ !!!! et bien non, même constat qu'à la montée, ça devient très dur de gagner des places.









Deux km de plat ou descente avant Chamaloc, les premiers participants de la rando familiale sont rejoints, les compliments fusent sur le passage des coureurs.
Ravito 3, à la sortie de chamaloc, les kms défilent et on est toujours pas en vue de LA montée, une certaine angoisse se fait doucettement ressentir....

Le km 12 arrive, toujours sur un chemin tranquille, au milieu des arbres et des randonneurs, et là, au détour d'un virage, une bifurcation, ... ça attaque, un panneau annonce le programme "5 km, dénivelé +800m"...
Un km, un km avant de rejoindre un minuscule bout de route, un km d'enfer pour qui n'a pas été prévenu, ça grimpe dur.
il ne faut rien lâcher au milieu des autres coureurs, déjà certains habitués vous dépassent, les masques tombent.
C'est le changement de rythme qui est difficile, après ce premier km et un ravito, on commence à trouver une allure, un peu de marche, un peu de footing, quelques passages de routes, un concurrent qui a la même allure, et les kms commencent à défiler.
On se surprend à prendre son temps aux ravitos, abricots ou raisins secs, quartiers d'oranges, bananes, ..... (et pas trop quand même).
Le mental revient on se décide à doubler, c'est dur mais ça motive, progressivement le petit sentier caillouteux devient couvert de feuilles pendant plusieurs centaines de mètres, les appuis sont très différents, puis les arbres deviennent plus rares, un dernier ravito des supporters, ça sent bon le sommet, mais il en reste encore.....
De moins en moins d'arbres, ça grimpe encore, dur, on entend une cloche, un des joyeux organisateurs annonce la fin de la montée.
Le sourire aux lèvres on passe à la cime, pas le temps de profiter du paysage, il reste un bon Km de descente coupé par une centaine de mètres de grimpette mais c'est pas ici qu'on va flancher.
On tourne sur une piste des skis, on voit la station à 500 mètres de là, ... diable ! ça doit être une piste noire, un vrai "casse gueule" l'affaire, là, chacun fait comme il le sent, le tout pour le tout pour une place, ou , on assure. Le groupe de percussionnistes "la patate chaude" nous annonce l'arrivée, ...... la banderole..... c'est fait.

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